Des usages du zagu

Le sutra du Zagu Zagu no ge, 坐具の偈 ( Récité pendant la cérémonie de prise des préceptes, au moment de la remise du zagu ) Resplendissante est l’étoffe pour s’asseoir et méditer reçue et utilisée par tous les Bouddhas. Nous faisons le vœu d’inclure tous les êtres et de toujours nous asseoir à l’intérieur de …

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Conférence – le kesa, vêtement du dharma

30 mai 2020 / 14 h 30 – 16 h 00 Conférence de Françoise Laurent Il y a cinquante ans, maître Deshimaru apportait en France la graine du zen, par la pratique de zazen et du kesa.Aujourd’hui la pratique de la méditation s’est beaucoup développée en Europe, mais qu’en est-il de l’esprit profond de zazen et du kesa ? Françoise …

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Kesa et zazen de Kyuma Echû

Note du traducteur : Kyûma Echû, qui était né en 1934, nous a quitté en janvier 2019. Son nom était connu en occident des pratiquants du zen qui étudient le kesa. Sous la direction de Kôdô Sawaki, en 1967,  il rédige kesa no kenkyû ( L’étude du kesa ) qui devient au Japon le livre de référence incontournable des groupes de couture du kesa ( fukudenkai ). Ce livre n’est publié, à ce jour, ni en français ni en anglais, même si Le livre du kesa publié par l’AZI lui doit beaucoup. Kyuma Echû a cependant publié d’autres livres sur le kesa, moins techniques, pas nécessairement destinés à servir de support à la pratique de la couture du kesa. Citons par exemple Kesa no hanashi (Une histoire du kesa ) ou Kesa to zazen ( Kesa et zazen ) . Ce sont les premières lignes de ce dernier livre, Kesa et zazen que nous traduisons ci-dessous pour donner au lecteur français une idée ( même approximative et imparfaite ) du style simple et direct de l’auteur, qui s’adresse ici à un public Japonais que l’on imagine non pratiquant mais curieux et intéressé. Dans ce court passage, on en apprend, en creux,  autant sur le public auquel s’adresse Kyuma Echû que sur le kesa lui-même. Si le kesa en tant qu’objet est manifestement connu, son sens, ses formes, son origine, sont largement ignorés. L’objet faisant ‘partie du décor’, il ne s’en détache que faiblement. C’est donc à une manière de mise au point, au sens photographique, que se livre l’auteur.

À une époque récente, vivait un moine zen du nom de Sawaki Kôdô. Il savait, mieux que quiconque, mettre en pratique l’enseignement de Maître Dôgen. Il répétait cette phrase, devenue célèbre :  “Porter le kesa, faire zazen, et c’est tout.”

Même si l’on ignore ce qu’est vraiment le kesa, tout le monde aura au moins entendu le mot ‘kesa’, ou connaît l’expression populaire ‘Ce moine, même son kesa m’insupporte!’ ( ndt : Nous dirions : Je ne peux pas le voir en peinture !) .

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Remarques sur la traduction d’une phrase du Kesa Kudoku de Maître Dôgen

On trouve dans le chapitre kesa kudoku du shôbôgenzô de maître Dôgen une phrase d’une grande importance qui décrit de manière ramassée, concise et factuelle, le processus de création du kesa. Découvrons cette phrase dans différentes traductions accessibles aux lecteurs francophones et anglophones :

Instructions pour la prise des repas, de maître Dôgen

Il est dit dans un sūtra: “lorsque nous devenons intimes avec la nourriture que nous mangeons, nous devenons intimes avec toutes choses ; quand nous devenons intimes avec toutes choses, nous devenons intimes avec la nourriture que nous mangeons. » Nous devons laisser toutes choses et l’acte même de manger devenir intimes l’une avec l’autre, car quand toute chose devient la vraie réalité, alors manger aussi exprime cette vraie réalité. Quand toutes choses sont Bouddha, alors manger aussi est Bouddha. Quand toutes choses sont une conscience unifiée, alors manger aussi est conscience unifiée. Quand toutes choses sont éveil, alors manger aussi est éveil. Tout nom qu’on peut lui donner et la réalité dont on parle sont cette intimité, de sorte qu’on peut dire que c’est une seule et même chose.

La méditation marchée

Le Bouddha a dit : « D’abord je m’assieds là où je pratique, et je me tourne vers l’arbre, puis je fais kinhin. » On trouve-là, assurément, l’origine de la pratique de kinhin comme accompagnement de l’assise. Cette manière de pratiquer kinhin a été transmise en personne par T’ien-T’ung Ju-Ching  au fondateur de notre lignée il y …

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Textes japonais

Dôgen Eihei, Kesa kudoku et Den’e Kyûma Echû, Kesa no hanashi, 2000 Kyûma Echû, Kesa no kenkyû ,  1967 Kyûma Echû, Kesa to zazen,  2003 Matsumara Kaoruko, Funzoe no kenkyû, 2006 Sawaki Kôdô, Zendan, 1932

Coudre le kesa

Disciple de Maître Taisen Deshimaru, Françoise Kosen Laurent a reçu l’ordination de nonne en 1976. Elle a enseigné la couture du kesa au dojo de Paris jusqu’en 1999, puis au dojo de Montpellier dont elle a été la responsable jusqu’en 2002…